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Jeux Olympiques et Culture

Dans l’idéal hellénique, le corps et l’esprit sont indissociables. C’est ainsi que les Jeux olympiques antiques célébraient aussi bien l’exploit sportif que la beauté et ce, particulièrement au cours des Jeux de Delphes. À la fin du XIXe siècle, dès l’origine de la rénovation des Jeux, Pierre de Coubertin défendit cette vision de l’événement, en imaginant des épreuves artistiques connues sous le nom de « pentathlon des muses ».

Dans la Grèce antique, corps et esprit se conjuguent dans un idéal d'harmonie que chaque individu doit atteindre.Aussi, art et sport vont naturellement de pair à l'occasion des Jeux Panhelléniques célébrés à Olympie, Delphes, Corinthe et Némée.Ceux de Delphes sont célébrés en l'honneur d'Apollon, dieu des Arts et de la beauté mais également dieu archer.En plus des concours sportifs y sont célébrées des compétitions lyriques et musicales. Chanteurs, joueurs de cithare, de lyre et d'aulos – flûte à deux tuyaux – s'affrontent pour honorer le dieu Esthète.Seule Delphes organise de telles épreuves, mais l'art est bien toujours présent aux jeux : les compétiteurs sont magnifiés par des statues et inspirent des poèmes aux grandes plumes de l'Antiquité tel Pindare qui dans ses odes triomphales, célèbre la valeur des athlètes.Des siècles plus tard, cet idéal est bien présent dans l'esprit du refondateur des jeux : Pierre de Coubertin.En 1906, il parvient à imposer au CIO l'idée d'une rencontre avec le monde artistique qui entre au mouvement olympique sous le nom de « pentathlon des muses ».À Stockholm de 1912, musique, littérature, architecture, sculpture et peinture sont présentes. La contrainte étant de composer des œuvres inspirées du monde sportif. Des artistes sont alors médaillés au même titre que les athlètes. L'Américain Walter Winans s'impose même dans les deux domaines : l'argent au tir, l'or en sculpture ! L'or de l'épreuve de littérature est même remporté par… Pierre de Coubertin lui-même ! qui concourt incognito sous des noms d'emprunt.Mais le « pentathlon des muses » ne rencontre jamais le succès escompté. Les œuvres sont trop médiocres pour être primées, ou composées par des professionnels de l'art alors que l'amateurisme s'impose. Maurice Ravel, Paul Claudel ou Fernand Léger ont ainsi concouru au Jeux olympiques de Paris en 1924.Ces épreuves artistiques durent sept olympiades jusqu'aux Jeux de Londres en 1948, avant d'être abandonnés.Depuis, les Jeux olympiques gardent bien un lien avec la culture, la charte olympique incluant un « programme de manifestations culturelles qui doit couvrir au moins toute la période d'ouverture du village olympique ». Loin d'être un simple habillage des épreuves sportives, ce programme est devenu un enjeu de taille dans la communication de la ville-hôte, en particulier depuis les JO de Barcelone, au cours desquels les manifestations culturelles ont largement contribué à la promotion de la capitale catalane. Au fil du temps, le volet culturel des jeux est devenu la carte de visite de la ville hôte. Les Jeux de Vancouver en 2010 ont misé sur l'Histoire et les arts des populations autochtones. La cérémonie d'ouverture à Rio en 2016 a convoqué des emblèmes de la culture brésilienne : le cinéaste Fernando Meirelles et les chanteurs Gilberto Gil et Caetano Veloso. Aujourd'hui les « olympiades culturelles » débutent bien en amont des jeux eux-mêmes afin d'en assurer la promotion. Ainsi, ceux de Tokyo en 2020, (mêlant arts traditionnels – tel le théâtre Nô – et les dernières technologies,) ont débuté quatre ans avant.

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23 января 2021 г. 0:36:39
00:03:27
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