Mozart - Sacred Music : Mass, Oratorio, Vesperea + Presentation (Century’s record. / André Charlin)

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Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) The Sacred Music
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:05)
André Charlin Presentation : The Inventor of Stereophony (Awarded for all his recordings)
https://www.youtube.com/watch?v=DYLb2S6AraM&list=PL3UZpQL9LIxPeCoqfkheRjArm4YXxxb_I&index=1
Kyrie en Mi bémol Majeur / in E KV 322 (00:00)*

Davidde Penitente - Oratorio KV 469**
Aria « A te, a tanti affani » for tenor (04:08)
Aria « Fra l'obscure ombre funeste » for soprano &
Trio « Tutte le mie speranze » for 2 sopranos & tenor (10:30)

Messe Ut Majeur / in C KV 337**
1 - Kyrie (22:34) 2 - Gloria (26:39) 3 - Sonata all'epistola KV 336 (30:52)
4 - Credo (35:53) 5 - Sanctus (43:02) 6 - Benedictus (45:06) 7 - Agnus Dei (48:30)

Misericordias Domini, Motet KV 222 (55:14)*

Vesperea Solesmnes De Dominica KV 321*
I Psaume Dixit Dominus (1:03:53)
Il Psaume Confitebor (1:08:07)
III Psaume Beatus vir (1:15:25)
IV Psaume Laudate pueri (1:20:26)
V Psaume Laudate Dominum (1:25:04)
VI Magnificat (1:30:48) / Kyrie en Ré mineur / In D (1:36:28)

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Christa Degler: soprano - Margarete Kissel: alto
Desmond Clayton: ténor - Hartmut Müller: basse
Chœurs et orchestre de La Camerata Academica du Mozarteum de Salzbourg
Direction : Ernst Hinreiner
Recorded in 1964, at L’Abbaye de Nonnberg in Salzbourg by André Charlin
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Christa Degler & Maria Taborsky: sopranos - Margarete Kissel: alto
Richard van Vrooman: ténor - Hartmut Muller:basse - Robert Kuppelwieser: Organ
Chœur de la radio de Salzbourg
Orchestre Camerata Academica du Mozarteum de Salzbourg
Direction : Ernst Hinreiner
Recorded in 1964, at L’Abbaye de Nonnberg in Salzbourg by André Charlin
New Mastering in 2020 by AB for CMRR
Find CMRR's recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ
Le programme de cet enregistrement présente quelques-unes des pages importantes de la musique de Mozart. Le motet ‘Misericordias Domini KV 222’ a été composé en 1775. Ce motet n'est pas un travail d'école, c'est un oeuvre du Mozart le plus personnel. La littérature a souvent relevé qu'on y entend aussi le thème de l'Hymne à la joie de la IXème symphonie de Beethoven, certains allant jusqu'à écrire que Beethoven aurait copié. Beethoven n'a pas pu, matériellement, connaître le motet de Mozart.Cependant, Beethoven, comme Mozart, connaissaient à fond le répertoire du plain-chant grégorien et donc l'Agnus Dei.

L’oeuvre ‘Vesperea Solesmnes De Dominica KV 321’ de 1779, est un composition dans laquelle Mozart a déployé au maximum la maîtrise qu'il avait atteinte dans le style destiné à la liturgie. Ce chef d’œuvre destiné à la cathédrale de Salzbourg atteste que Mozart peut maintenant écrire pour la scène. Cette partition marquera l’éclosion définitive de son génie dramatique : Idomeno, Re di Creta.

Dans le premier psaume Dixit Dominus de ces vêpres on distingue parfaitement la dualité entre une écriture où le contrepoint joue un rôle essentiel, où le musicien cherche à traduire tous les mots importants du texte latin. Le deuxième psaume Confitebor est dans une tonalité carrément tragique: mi mineur. Nous ne sommes pas surpris d'y entendre, dans le solo de soprano, une anticipation de l'air de Barberine au début du dernier acte des ‘Nozze di Figaro’.

Le psaume ‘Beatus vir’ est traité sans référence au style sévère d'église: c'est la puissante expression du climat général qui est primordiale. Le contraste avec le psaume suivant est d'autant plus fort que Mozart traite le ‘Laudate Pueri’ selon la plus pure tradition du ‘stile antico’ réputé ecclésiastique. Mais chez lui cette savante polyphonie ne se réfère jamais aux gammes diatoniques des anciens: son harmonie, ses modulations audacieusement chromatiques, surprennent aujourd'hui encore.

Dans le Magnificat c'est une unité proprement symphonique que le musicien parvient à donner au Cantique de la Vierge, ce qui ne l'empêche pas de demeurer expressif dans la traduction du texte, avec les séquences émouvantes ou une partie grave d'alto sans ornement sur ‘Quia respexit’ précédant une mélodie ascendante, très ornée, du soprano sur ‘propter quod beatam me dicent’ ou encore l'étonnant chœur sur ‘et sanctum nomen eius’.

André Charlin PLAYLIST (reference recordings) https://www.youtube.com/watch?v=qeopDniOkYc&list=PL3UZpQL9LIxPeCoqfkheRjArm4YXxxb_I&index=3

Wolfgang Amadeus Mozart PLAYLIST (reference recordings) https://www.youtube.com/watch?v=tnNjsAGkgN0&list=PL3UZpQL9LIxPeCoqfkheRjArm4YXxxb_I&index=2

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