Загрузка страницы

J’ai lu le journal de mon frère, maintenant je ne veux plus vivre sous le même toit que lui

« Pourquoi ramène-t-il toujours ça ici ? » ai-je crié à ma mère. « Oh, tu connais ton frère. Il fait ça
seulement pour t’énerver. » Dès que j’ai ouvert la porte, l’odeur m’a frappée comme un coup de
poing dans la figure. Comment maman peut-elle le laisser vivre comme ça ? Dès que je ne trouvais
pas l’iPad, c’était toujours lui qui l’avait pris. Tout ce qu’il fait quand il est à la maison, c’est jouer à
la X box. Je suis sûre qu’il ne le prend que pour m’énerver. J’ai toujours détesté aller dans la
chambre de mon frère de 13 ans, Johnny. Il y avait une odeur bizarre, et il faisait toujours sombre.
Je m’appelle Amber, au fait, et j’aurai 20 ans dans quelques mois. Je ne comprends pas comment sa chambre peut être sombre même à une heure de l’après-midi. Quand j’entrais dans sa chambre, je faisais attention d’avoir mes chaussures. Il y avait des tas de vêtements plus grands que moi. J’ai vu l’iPad presque tout de suite. Ou du moins le coin de la tablette. Il était en dessous d’une pile de livres sur son bureau. J’ai soulevé la pile et j’ai pris l’iPad. Je ne l’avais pas remarqué au début,
mais quand j’ai pris l’iPad, un livre qui était en dessous est tombé par terre.

C’était un cahier sur la couverture duquel était écrit en grand le mot ‘Privé’. Alors, évidemment,
j’allais regarder. Je sais, je sais, je devrais respecter l’intimité de mon frère bla-bla-bla. Mais soyons
honnêtes, à ma place, regarderiez-vous ? C’est bien ce que je pensais. C’est la nature humaine et
même si mon frère était en quelque sorte humain, j’aurais dû respecter sa vie privée. Pour être
honnête, je regrette de ne pas l’avoir fait. Dès que j’ai ouvert le cahier, mon estomac s’est noué.

La première page commençait avec les mots : « Course de rue – 15 mai – 2h45 du matin. « J’ai
entendu le crissements des pneus avant même d’arriver. Dès que j’ai atteint le coin de la rue, j’ai vu
deux voitures me dépasser à une vitesse incroyable. Beaucoup de gens applaudissaient, certains
m’ont regardé avec un air bizarre. Il m’a fallu quelques minutes pour repérer la voiture de son idiot
de petit-ami, la Camaro noire. Maman et papa vont être tellement en colère ! Mon idiote de sœur a
pris le volant... une fille se tient au milieu de la rue et tient deux mouchoirs de poche. Un dans
chaque main. Les voitures rugissent comme des tigres alors que les moteurs vrombissent. La fille
baisse les mains et c’est parti ! Comme pour la première course, elles sont passées devant moi à
toute allure. Amber a gagné ! » Le petit crétin ! C’était comme ça dans tout son cahier : c’était tout
simplement un dossier sur toutes les fois où j’étais sortie de la maison, pendant combien de temps, à quelle heure j’étais rentrée, si je sentais l’alcool ou autre chose en rentrant. J’étais choquée par tant de détails. Encore pire, certaines sorties étaient des jours où j’aurais dû être en train de le garder mais où j’ai préféré sortir avec mon petit-ami Joey. Aie ! Quel petit fouineur ! Je croyais qu’il dormait à poings fermés quand je sortais de la maison. Après tout, c’était bien après l’heure du coucher que je sortais avec Joey... d’ailleurs, maman et papa, si vous regardez ou écoutez cette histoire, je vous aime tous les deux, Johnny est un menteur et c’était il y a des années ! Mais retournons à ce cahier. Ce n’était que la première page, et ça s’est empiré.

Alors, je suis peut-être, PEUT-ÊTRE, sortie avec mon petit-ami tard le soir pour le regarder faire
des courses dans une rue fermée avec sa Camaro. Et j’ai peut-être, je dis bien PEUT-ÊTRE, pris le
volant moi-même plus d’une fois. Je répète PEUT-ÊTRE, c’est PEUT-ÊTRE arrivé. Vous n’étiez
pas là alors vous ne pouvez rien prouver de tout ça.

Quasiment tous mes déplacements depuis six mois étaient retracés là. Je serais impressionnée par sa minutie si je n’étais pas autant en colère. Il y avait même des notes sur John : « Joey, un abruti avec un tatouage moche, des cheveux horribles mais une belle voiture. Je me souviens de la fois où il m’a mis la tête dans la cuvette des toilettes de l’école, je déteste toujours ce type. » Plus je lisais, plus j’avais la chair de poule. « Eh bien Joey te déteste aussi, petit morveux. » me suis-je dis à voix haute en lisant le livre.

Видео J’ai lu le journal de mon frère, maintenant je ne veux plus vivre sous le même toit que lui канала Heure du conte animée
Показать
Комментарии отсутствуют
Введите заголовок:

Введите адрес ссылки:

Введите адрес видео с YouTube:

Зарегистрируйтесь или войдите с
Информация о видео
27 декабря 2020 г. 15:30:02
00:13:08
Яндекс.Метрика