Загрузка...

Les Méthodes de Torture Les Plus Terrifiantes de la Rome Antique

La foule rugit alors que les portes de fer s’ouvrent lentement dans un grincement. Un homme condamné, vêtu uniquement d’un pagne, tremble visiblement en entrant dans la lumière aveuglante de l’arène du Colisée. Le sable sous ses pieds, déjà teinté de brun rouillé par les spectacles précédents, va bientôt s’imbiber davantage. À l’autre extrémité du vaste amphithéâtre, une autre porte se lève, et un lion affamé d’Afrique du Nord bondit, les yeux fixés sur la seule proie disponible. Dans la loge impériale, l’empereur lève la main, puis la baisse avec décision. Le spectacle commence. Cette scène, répétée des milliers de fois au cours de l’histoire romaine, poussa le poète Juvénal à observer avec célébrité que le peuple ne désirait plus que « du pain et des jeux » (panem et circenses), suggérant que les exécutions publiques avaient évolué d’actes solennels de justice en divertissement essentiel maintenant les masses satisfaites et distraites des affaires politiques.
Pour les Romains, la punition n’était jamais simplement une question de justice — c’était un divertissement tissé dans le tissu social de leur civilisation. Ce que la sensibilité moderne trouve horrifiant, les Romains de l’Antiquité considéraient comme un devoir civique d’y assister et un plaisir de le voir. Comme l’a observé le philosophe Sénèque après avoir assisté à contrecœur aux jeux de gladiateurs : « Je rentre chez moi plus avide, plus ambitieux, plus voluptueux, et même plus cruel et inhumain. » Et pourtant il y allait, comme des milliers de ses concitoyens, attirés par le mélange enivrant de justice, de rituel religieux et de carnage théâtral. L’empereur Auguste lui-même établit un système dans lequel certains jours de l’année étaient désignés pour des jeux publics (ludi) qui comprenaient des exécutions, avec plus de 135 jours par an consacrés à de tels divertissements au IVe siècle de notre ère. Lors de l’inauguration du Colisée, l’empereur Titus organisa 100 jours consécutifs de jeux, incluant d’innombrables exécutions méticuleusement programmées pour maintenir l’intérêt du public — divertissements plus légers le matin, exécutions à midi, et combats de gladiateurs l’après-midi, créant ainsi une journée entière de divertissement centrée sur la mort.
Peut-être qu’aucune forme de divertissement létal n’a autant captivé l’imagination romaine que la damnatio ad bestias — la condamnation aux bêtes. Généralement réservée aux esclaves, aux prisonniers de guerre et aux pires criminels, cette punition transformait l’exécution en théâtre spectaculaire. Le Colisée, achevé sous l’empereur Titus en l’an 80 de notre ère, offrait le cadre parfait pour ces représentations mortelles, avec sa capacité de 50 000 spectateurs et ses mécanismes souterrains élaborés permettant l’introduction dramatique des animaux dans l’arène. L’hypogée — un réseau souterrain à deux niveaux de tunnels et de chambres sous le sol du Colisée — contenait 32 enclos pour animaux et 80 puits verticaux permettant aux bêtes et aux condamnés d’apparaître « magiquement » dans l’arène par des trappes, créant des entrées théâtrales qui intensifiaient l’excitation du public. Selon l’historien Cassius Dion, lors de l’inauguration du Colisée, 9 000 animaux furent tués aux côtés d’innombrables criminels condamnés lors de chasses et d’exécutions mises en scène avec une grande élaboration.

00:00 Le Plus Grand Divertissement de Rome
16:21 Écrasés, Crucifiés et Rejetés
33:03 Du Sac au Bûcher

Видео Les Méthodes de Torture Les Plus Terrifiantes de la Rome Antique канала Le Journal de Jules César
Страницу в закладки Мои закладки
Все заметки Новая заметка Страницу в заметки