Agression rwandaise : voici les actualités sécuritaires et politiques de ce dimanche 23/6/24

Agression rwandaise : voici les actualités sécuritaires et politiques de ce dimanche 23/6/24

Des accrochages ont été signalés tôt ce samedi 22 juin sur trois axes différents dans les territoires de Masisi et Rutshuru. Ils opposent les combattants Wazalendo aux rebelles du M23. Dans le Masisi, les Wazelendo auraient lancé des attaques contre les positions du M23 à Kisuma et à Kibabi, d’une part. D’autre part, une position des rebelles a été incendiée à Bishigiro à quelques 3 km de Tongo-Centre, dans le territoire de Rutshuru. A 17h, ce samedi soir, les Wazalendo viennent d'arriver à nouveau dans la localité de Bambo. Les rebelles qui étaient dans cette localité ont progressé vers Kibirizi pour appuyer les leurs qui sont en difficulté pour percer la muraille érigée par le Commandement Front Nord dirigé par le général Chiko Tshitambwe. Les premières informations à notre possession affirment que des affrontements ont été signalés pendant la journée entre les Wazalendo et le M23 dans des villages des Tongo et profondeurs de Birundule, et Chaghala. Par ailleurs, une accalmie relative s’observe dans la région de Kanyabayonga après des combats de vendredi. Le bilan des bombardements dans cette région est cependant revu à la hausse. Un notable sur place parle de quatre morts (trois civils et un militaire), qui ont succombé à leurs blessures, ainsi que de deux autres civils blessés.

Vingt-quatre bombes ont été larguées par les rebelles du M23/RDF à l’espace d’une semaine, soit depuis lundi 17 juin dans la commune de Kanyabayonga, causant ainsi la mort de 14 civils et 19 blessés dont 4 enfants. La commune rurale de Kanyabayonga est située à cheval du territoire de Rutsuru et de Lubero, à plus ou moins 140 km au Nord de la ville de Goma sur la route nationale numéro 2. Ce bilan provisoire est livré ce samedi 22 juin par l’un des notables du territoire de Rutsuru, monsieur Aimé Mukanda Mbusa. Selon lui, c’est principalement la population civile qui est plus victime du largage de bombes à l’aveuglette par les éléments du M23/RDF. Tout comme plusieurs autres activistes des droits humains et les acteurs de la société civile, Aimé Mukanda considère ces actes du M23 comme des «crimes de guerre» et d’un «génocide».
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Le Rwanda serait-il prêt à entrer en guerre contre la République démocratique du Congo ? C'est l'interrogation que suscitent les propos du président rwandais dans une interview accordée, jeudi à la chaîne de télévision française, France 24. C'est en réponse aux récentes allégations de son homologue congolais, Félix Tshisekedi, qui accuse le Rwanda d’organiser « un génocide » dans l’Est de la RDC que Paul Kagame, a exprimé sa détermination à entrer en guerre avec son voisin si nécessaire. Tout en refusant de confirmer la présence de ses soldats sur le sol congolais, le chef de l'etat Rwandais a par ailleurs accusé à son tour le Président Tshisekedi d’orchestrer une « idéologie génocidaire » visant les Tutsis congolais dans la région.

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