Загрузка страницы

Sur le Champ : La Bataille, Napoléon et le Cinéma

Hors série complet d'analyse du traitement des combats de l'époque napoléonienne, dans leur emploi politique, leur représentation technique et leur agencement du récit.

Comment raconter une bataille ? Comment la montrer dans son entièreté ? En étudiant les films dont le cadre est placé dans l'épopée napoléonienne, période de changements profonds dans l'art de la guerre mais aussi dans la compréhensibilité des batailles, nous allons tenter ici de voir les réponses données à cette question en vertu des moyens alloués. Ainsi, nous noue demanderons pourquoi on racontait ces combats, ce qui revient à poser la question politique du récit. Puis nous verrons l'aspect technique de ce qui est montrer, en analysant comment les troupes apparaissent à l'écran, dans leur habillement, leur mouvement et leurs manœuvres. Enfin, nous regarderons le récit qui est fait des batailles, les points de vue qui sont offerts, pour comprendre ce qui est à l’œuvre dès qu'une histoire prend pour cadre une bataille.

Sources :
-Bataille, Hervé Drévillon
-Napoléon - L'épopée en 1000 films, Hervé Dumont
-Le petit X, de la biographie à l'histoire, Sabina Loriga
-Guerre et cinéma. Logistique de la perception, Paul Virilio
-La Bataille, Patrick Rimbaud

Liste des films dont vous avez vu des extraits (même infimes) :
Austerlitz (Abel Gance, 1960)
Napoléon (Abel Gance, 1927)
Adieu Bonaparte (Youssef Chahine, 1985)
Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)
Guerre et Paix (BBC, 2016)
Guerre et Paix (Serge Bondartchouk, 1966)
Napoléon (Yves Simoneau, 2002)
Le Colonel Chabert (Yves Angelo, 1994)
The Duellists (Ridley Scott, 1977)
Désirée (Henry Koster, 1954)
Les Fantômes de Goya (Milos Forman, 2006)
Kolberg (Veit Harlan, 1945)
Kutuzov (Vladimir Petrov, 1943)
Les Lignes de Wellington (Valéria Sarmiento, 2012)
The Patriot (Roland Emmerich, 2000)
Le Jeune Monsieur Pitt (Carol Reed, 1942)
Pan Tadeusz, quand Napoleon traversait le Niemen (Andrzej Wajda, 2000)
Sharpe (1993-2008)
Guerre et Paix (King Vidor, 1956)
Waterloo (Karl Grune, 1929)
Waterloo (Serge Bondartchouk, 1970)
Guerre et Amour (Woody Allen, 1975)

Liste des musiques de fond :
Sonate en A Majeur, Franz Schubert
BO de Guerre et Paix (Bondartchouk), La valse de la séparation
BO de Guerre et Paix (Vidor), Moment musical, Andrei et Natasha, la chasse
Alexandre Nevski, Bataille sur la glace, Sergueï Prokofiev
Marche Militaire, Franz Schubert
Chi Mai, Ennio Morricone
Marches Napoléoniennes, Tambours (ici : https://www.youtube.com/watch?v=3LPbzAPOvGg)
Ouverture 1812, Piotr Illitch Tchaïkovski
Marche Slave, Piotr Illitch Tchaïkovski
Peer Gynt - La Chanson de Solveig, Edvard Grieg
Tableaux d'une exposition - Bydlo, Modeste Moussorgski

Remarques :
-Il y a une quantité phénoménale de films que nous aurions pu montrer. Pour plus de facilité, il a donc été décidé de faire des impasses, soit parce que trop nul, trop illisible ou trop difficile à trouver dans la bonne qualité. Mais il y a des perles (dans les deux sens).
-Vous verrez dans les extraits pas mal de figurants qui font n'importe quoi. Je vous laisse vous amuser mais dans l'ensemble, on a : un soldat qui a du ma à marcher au pas, un soldat qui marche tout seul, un soldat qui meure et se relève immédiatement, un tambour-major qui tombe, un tambour qui meurt en s'acharnant sur ton instrument, et j'en passe.
-Vous vous doutez bien qu'il est impossible de tout dire en 40 minutes. Bien des idées, des détails, des erreurs, etc, ne sont pas développées ici. Le but était d'avoir un ensemble cohérent.
-Par pitié, ne voyez en rien dans l'extrait final une volonté de mettre en avant l'hymne royal et royaliste français. La scène est ainsi faite et est belle pour tous ces soldats qui, au bout de l'enfer qu'ils ont tous traversé, fraternisent malgré tout et se retrouvent derrière le langage universel qu'est la musique. Tolstoï lui même ne devait pas penser au roi de France mais plutôt au fait que c'était un des chants les plus connus de l'époque en France et en Europe. Notez également que les paroles choisies sont celles d'une écriture alternative à l'hymne officiel. Celles-ci sont bien plus portées sur la "bonne vie" et bien moins sur le roi et étaient certainement plus populaires. En voici les paroles (parce qu'on les comprend pas bien quand même) :

Vive Henri IV !
Vive ce roi vaillant !
Vive Henri IV !
Vive ce roi vaillant !
Ce diable à quatre
A le triple talent
De boire et se battre
Et d'être un vert galant.

J'aimons les filles,
Et j'aimons le bon vin
J'aimons les filles,
Et j'aimons le bon vin
De nos bons drilles
Voilà le gai refrain
J'aimons les filles
Et j'aimons le bon vin !

Moins de soudrilles
Eussent troublé le sein
Moins de soudrilles
Eussent troublé le sein
De nos familles
Si l'ligueux plus humain
Eût aimé les filles
Eût aimé le bon vin !

https://www.facebook.com/surlechampdebataille
https://twitter.com/surlechampFr
https://fr.tipeee.com/sur_le_champ

Musique du générique originale composée par Julien Théron Logo dessiné par Camille Sanchez.

Видео Sur le Champ : La Bataille, Napoléon et le Cinéma канала Sur le champ
Показать
Комментарии отсутствуют
Введите заголовок:

Введите адрес ссылки:

Введите адрес видео с YouTube:

Зарегистрируйтесь или войдите с
Информация о видео
19 ноября 2019 г. 21:29:13
00:40:09
Яндекс.Метрика