Pascal Adrien, leader du MNT, est l’invité de Metronews…
Le colonel Himmler Rebu émet des doutes concernant le plan des Etats-Unis pour lutter contre la criminalité en Haïti. Il rappelle que l’Organisation des États Américains (OEA) que Washington met en avant, ne dispose d’aucune structure pour mettre en œuvre des forces armées. En outre, le colonel Rébu s’interroge sur la position de la Chine et de la Russie dont l’agrément est obligatoire pour mettre en œuvre le plan.
Le président kényan William Ruto a annoncé, dimanche, en marge du 2e sommet Afrique-Caraïbe, la fin prochaine du mandat de la mission kényane déployée en Haïti. « Le temps presse », a déclaré le chef d’État kényan, appelant à une transition rapide et organisée.
Il a exhorté l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités afin d’éviter un vide sécuritaire susceptible d’aggraver la crise haïtienne. Selon lui, l’avenir de l’opération dépend désormais d’un engagement international « plus ferme, mieux coordonné et surtout plus concret ».
Rappelons que le deuxième sommet Afrique-CARICOM s’est tenu les 6 et 7 septembre à Addis-Abeba, en Éthiopie et a réuni les dirigeants de l’Union africaine et de la Communauté des Caraïbes pour renforcer leur partenariat sous le thème de la justice réparatrice.
Inauguré par le président angolais João Lourenço, l’événement a mis l’accent sur les réparations pour l’esclavage, le commerce, la santé, le climat et l’éducation, avec des avancées comme le bureau d’Afreximbank à la Barbade et le Forum afro-caribéen. Un communiqué conjoint a scellé les engagements pour une coopération transcontinentale ancrée dans une histoire commune.
Le projet de nouvelle constitution haïtienne a été soumis à l’exécutif après plusieurs mois de travail par un comité restreint. Ce texte, qui s’inspire de la constitution de 1987, introduit plusieurs changements. Le poste de Premier ministre est remplacé par un vice-président, et l’âge minimum des élus est abaissé : 21 ans pour les maires et députés, 25 ans pour les gouverneurs et sénateurs, 30 ans pour le président.
Le Sénat passe à deux représentants par département, contre trois auparavant, tandis que le nombre de députés reste indéfini pour près de 700 communes. Les mandats des élus, y compris le président, sont harmonisés à cinq ans. Les parlementaires ne pourront plus sanctionner les choix ministériels ni interpeller l’exécutif, mais pourront inviter et questionner ses membres sans vote.
Toujours concernant ce dossier…
Le référendum constitutionnel est plus que jamais dans l’impasse.
Alors que le temps presse, le texte final du projet de la nouvelle Constitution n’a toujours pas été publié dans le journal officiel du pays, une étape préalable indispensable aux autres démarches en vue du référendum.
Le comité de pilotage dénonce une manœuvre du pouvoir en place visant à gagner du temps dans le but de ne pas remettre le pouvoir à des élus.
Pourtant, le CEP refuse d’avancer sans la publication du projet dans Le Moniteur, conformément aux dispositions du décret référendaire.
C’est un dossier de Ritchy Fortuné…
Installation, ce lundi 8 septembre, du Comité National Haïtien de Restitutions et Réparations (CNHRR) par le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Laurent Saint-Cyr. Les 21 membres du comité sont officiellement entrés en fonction lors d'une cérémonie à la Villa d’Accueil, en présence de plusieurs membres du CPT.
Composé de représentants de l’exécutif, de la société civile et du secteur académique, le CNHRR doit faire la lumière sur les conséquences de la dette coloniale, à travers des enquêtes rigoureuses sur le plan juridique, économique et moral, en travaillant notamment de concert avec des partenaires internationaux.
Le Président du CPT, plaide ainsi pour une justice réparatrice, « une nécessité et non un luxe » a-t-il déclaré.
Suivez un extrait du discours de Laurent St-Cyr…
Les Bahamas ferment leurs portes aux Haïtiens sollicitant un visa d’immigrant pour les États-Unis.
Malgré la désignation de Nassau aux Bahamas par Washington comme poste consulaire pour Haïti, le gouvernement bahaméen refuse l’entrée des demandeurs haïtiens sur son territoire
Selon le journal The Nassau Guardian, le gouvernement des Bahamas a annoncé qu’aucun ressortissant haïtien ne sera autorisé à entrer sur son territoire dans le cadre du traitement des visas d’immigrant pour les États-Unis. Cette décision survient après que le Département d’État américain a désigné l’ambassade américaine à Nassau comme poste consulaire pour les demandes d’Haïtiens, un changement de politique qui prendra effet à partir du 1er novembre.
Видео La fin de la mission kényane en Haïti - Visa US: Bahamas refusent les demandeurs haïtiens канала Metropole Tele