Ma belle-mere ma envoyée à la rivière interdite:L HISTOIRE VRAI DE AMINATA

Cette histoire vous parle de la jeune fille aminata et sa belle mere
le lien de la video:https://youtu.be/kIehK3SSa50
le script:
« J’avais quinze ans. Ma mère était morte depuis deux ans, et je vivais désormais avec mon père et sa nouvelle épouse. Mais cette femme… elle n’avait rien d’une mère. Elle m’utilisait comme servante, comme souffre-douleur. »

Belle-mère :
— Aminata ! Tu dors encore ? Le soleil est déjà levé ! Va chercher du bois et nettoie la cour !
Aminata (doucement) :
— Oui, belle-mère…
(Elle court, pieds nus, ramasser les branches. Narration : la voix de la narratrice se fait plus triste.)
« Mon père, lui, ne disait jamais rien. Quand elle m’insultait ou me frappait, il détournait les yeux. Peut-être avait-il peur de la perdre, peut-être était-il aveuglé par son amour. Mais moi, je savais : j’étais seule. »
(Le soir, dans la maison. Le feu de bois crépite.)
Belle-mère (voix glaciale) :
— Aminata, demain tu iras chercher de l’eau à la rivière interdite.
(Un silence tombe. Le vent souffle dehors.)
Aminata (tremblante) :
— La rivière interdite ? Mais… personne n’y va. On dit que des esprits y vivent…
Belle-mère (coupant sèchement) :
— Justement. Si tu veux rester sous ce toit, tu iras. Sinon, dors dehors comme un chien.
Aminata (suppliante, les larmes aux yeux) :
— Je t’en prie… Le puits du village est encore plein… la petite source derrière la colline… je peux y aller…
Belle-mère (d’un ton cruel) :
— J’ai dit la rivière interdite. Et n’oublie pas ton seau.
(Narration : voix intérieure d’Aminata)
« Mon cœur battait si fort que j’entendais son écho dans ma tête. Cette femme voulait ma mort. »
(Le matin suivant. Les bruits de la nature. Des pas d’enfant sur un sentier poussiéreux.)
« J’avançais, un seau sur la tête. Le chemin vers la rivière interdite était long, bordé d’arbres immenses qui semblaient murmurer entre eux. Chaque bruit d’oiseau me faisait sursauter. Chaque craquement de branche me glaçait le sang. »(Soudain, Aminata s’arrête. Elle parle seule, voix basse.)
Aminata :
— Seigneur… protège-moi. Si je dois mourir, garde mon âme auprès de ma mère.(Le bruit de l’eau qui gronde se fait entendre, plus fort à chaque pas.)
Aminata (narratrice) :
« Et puis je l’ai vue… la rivière. Large, sombre, agitée. On disait qu’elle dévorait ceux qui osaient la troubler. »(Aminata s’agenouille au bord de l’eau. Elle tremble. Elle plonge la calebasse. Tout à coup, une voix grave retentit derrière elle.)
Voix mystérieuse :
— Qui ose troubler mon eau ?
(Aminata sursaute, lâche la calebasse qui tombe et flotte.)
Aminata (paniquée) :
— Qui est là ? Montrez-vous !
(Un vieil homme apparaît, vêtu d’un pagne déchiré, ses yeux brillent comme des braises.)
Vieil homme :
— Petite… tu ne devrais pas être ici. Les esprits de cette rivière ne pardonnent pas.
Aminata (pleurant, tremblante) :
— C’est ma belle-mère… elle m’a envoyée. Je ne voulais pas venir. Je n’ai pas le choix…
(Silence. Le vieil homme la fixe. Puis il pose sa main froide sur son épaule.)
Vieil homme :
— Retourne chez toi. Mais sache-le : ta belle-mère ne t’a pas envoyée chercher de l’eau… elle t’a livrée en sacrifice.
(Narration intérieure d’Aminata)
« Mes jambes ont failli se dérober. Sacrifice ? Alors c’était vrai. Elle voulait ma mort. »(Aminata court, essoufflée, rentre à la maison. La belle-mère l’attend sur le seuil.)Belle-mère (fâchée) :
— Où est l’eau ? Où est le seau ?
Aminata (reprenant son souffle, la voix ferme pour la première fois) :
— Tu voulais ma mort… Mais sache que les esprits t’ont vue. Ce n’est pas moi qu’ils prendront.(La belle-mère recule, son visage blêmit.)
Belle-mère (tremblante) :
— Qu… qu’est-ce que tu racontes ?
Aminata (fixant ses yeux) :
— Le gardien de la rivière m’a parlé. Il sait ce que tu as fait. Tu n’échapperas pas à leur colère.(Silence lourd. Des corbeaux croassent au loin.)
(Narration d’Aminata, plus lente, plus sombre.)
Aminata (narratrice) :
« À partir de ce jour, tout changea. La nuit, ma belle-mère hurlait dans son sommeil. Elle se débattait comme si des mains invisibles voulaient l’emporter. Des oiseaux noirs tournaient autour de la maison. Les anciens disaient que les esprits réclamaient justice. »
(Quelques semaines plus tard, la belle-mère tombe malade. Gémissements. Elle s’affaiblit.)Belle-mère (voix faible, agonisante) :
— Aminata… pardonne-moi… je… je voulais…
Aminata (froide, mais triste) :
— Ce n’est pas à moi que tu dois demander pardon. C’est aux esprits que tu as défiés.(Silence. Le souffle de la belle-mère s’éteint. Le vent souffle fort.)
Aminata (narratrice) :
« J’ai survécu à la rivière interdite. J’ai survécu à la méchanceté d’une belle-mère cruelle. Mais cette histoire m’a appris une chose : le mal qu’on souhaite aux innocents finit toujours par se retourner contre nous. »

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