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Peut-on se libérer de sa culture ?

PROPOSITION DE PLAN

I. Si la culture relève de l’acquis, nous pouvons avoir un rapport libre à elle

1) Les impératifs culturels ne peuvent instituer un déterminisme similaire au déterminisme naturel. Dès lors, nous sommes libres face à eux.

La culture relève de ce qui est construit par l’homme, là où la nature est ce qui s’impose à lui. Les lois naturelles relèvent d’un déterminisme pur : nous ne pouvons y échapper. A l’inverse, les impératifs culturels sont relatifs et non absolus.

Exemple : l’évolution des coutumes, des mœurs ainsi que leur disparité selon les aires géographiques montrent la relativité des normes culturelles. Elles ne sont pas déterminantes de la même manière que les lois physiques.

2) La culture peut toujours être dépassée ; en certains cas, on peut penser qu’elle doit l’être.

Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalités entre les hommes. Le progrès des sciences et des arts entraîne une décadence morale car ce qui est développé est une culture du superficiel, qui détruit les mouvements spontanés de la nature (bonté, pitié..). Il faut donc dépasser cette culture pour retrouver les mouvements naturels qui caractérisent notre humanité.

Exemple : certaines normes culturelles comme l’eugénisme, la peine de mort semblent constituer des exemples probants de ce dont les sociétés s’affranchissent parfois avec raison.

Transition : Si la distinction entre culture et nature permet de penser la liberté que nous avons à l’égard des normes culturelles, peut-on penser que le sujet né dans une aire culturelle particulière entretienne suffisamment de distance avec ces normes pour avoir un rapport libre avec elles ? Ainsi, si ces normes ne sont pas déterminantes comme des lois physiques, quel type de liberté laissent elles subsister ?

II. Se libérer de sa culture implique de penser que nous avons un rapport conscient à elle, conception que nous pouvons légitimement mettre en cause (groupe / moi, une culture / des cultures).

1) L’homme, cet être de culture qui ne peut jamais vraiment rencontrer la nature

Pascal, Pensées : la coutume comme seconde nature, conséquence du péché. le sentiment naturel n’est pas naturel mais toujours déjà formé par la culture.

2) Comme sujet, je suis déterminé par la culture dans laquelle je suis né. Je le perçois d’autant plus à partir de la fracture existant entre les sociétés.

Levi Strauss, Anthropologie structurale : question de l’ethnocentrisme à partir de la distinction entre sociétés chaudes, sociétés froides. Les cultures ont entre elles une fracture insurmontable. Je ne peux comprendre une culture extérieure qu’à partir des normes de ma propre culture.

Exemple : marxisme : les intérêts de classe déterminent les intérêts particuliers.

Transition : comme être humain, et comme sujet, la culture forme toujours mon rapport au réel, et conditionne donc celui-ci. Mais il faut repenser les rapports entre culture et nature pour envisager la question de la liberté, non plus seulement sous l’angle de la contrainte. Il nous faut ainsi redéfinir la liberté de manière positive comme ce qui en l’homme décrit son rapport au réel et donc s’inscrit dans une culture.

III. La culture est condition de notre liberté : nous ne sommes libres qu’en cultivant un rapport conscient à notre culture, en tant qu’elle nous définit et détermine notre rapport au monde.

1) La culture comme ce propre de l’homme qui le rend libre face au réel

Platon, Protagoras : le mythe de prométhée. La culture est définie comme cette arme proprement humaine face à la nature qui se distingue radicalement d’elle.

2) Les disparités culturelles sont toujours des expressions particulières d’une culture comme rapport particulier de l’homme au monde.

Distinguer la pluralité des mondes culturels de la continuité existant entre eux qui est la culture elle-même. Il faut donc dépasser l’idée de « sa » culture, pour envisager « son » rapport à la culture en général.

3) La liberté humaine ne se comprend donc qu’à partir, au sein de la culture en tant que celle-ci désigne largement le monde constitué par l’homme dans son rapport à la nature.

Arendt, la crise de la culture : éduquer un enfant, c’est lui ouvrir le monde humain, par l’accès à la culture. Les diverses productions culturelles sont toujours des expressions différentes d’un même rapport au réel. Importance de la culture qui est notre nature et que nous devons cultiver comme telle.

Malraux : « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert », Hommage à la Grèce, oraisons funèbres.

Видео Peut-on se libérer de sa culture ? канала Yapi Florent AKICHI
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14 октября 2018 г. 14:56:43
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