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IDEFLAWEN, 40 years of Kabyle Protest-Song Hits, 1977-2017.

PRESENTATION: Voici un montage de chansons non stop, des plus emblématiques titres produits par le groupe IDEFLAWEN. Photos sont de mon ami Kamel HARANI.
Un hommage amplement mérité a été rendu au célèbre groupe IDEFLAWEN, porte flambeau de la Protest-Song kabyle, le 27 Aout 2016 à Montréal par le CCK (Centre Culturel Kabyle).
Photos de Kamel HARANI.
IDEFLAWEN est l’un des groupes les plus flamboyants de la chanson kabyle engagée. Aux cotés du célèbre parolier de Nouara, Lhacène ZIANI, la présence du musicien Zahir ADJOU et du vocaliste Ali AIT FERHAT ont réhaussé ce XXXX° anniversaire de la naissance du groupe et l'hommage à Lhacène ZIANI.
Bref historique : tout a commencé en mai 1977. Alger était encore un “bouillon de culture” à caractère revendicatif. La qualification de la JSK à la finale de la Coupe d’Algérie avait donné à la capitale les couleurs du club-phare de la Kabylie. Trois amis, qui ont en commun la musique et la poésie comme violon d’Ingres, se rencontrent à la rue Hoche. Lhassan Ziani, universitaire, Zahir Adjou, cadre au ministère du Plan, et Ali Aït Ferhat, technicien à l’ex-Ecotec, une entreprise publique de bâtiment. Au bout de trois ou quatre rencontres dans des cafés maures, l’idée de fonder un nouveau groupe de la chanson kabyle engagée émerge. Le contexte s’y prêtait en effet. Les groupes existants étaient presque en déclin. D’ailleurs, le guitariste Zahir Adjou, un véritable virtuose, venait du groupe Isulas qui, pour rappel, n’a pas fait long feu. Il faut dire aussi que l’expérience de “Tacemlit” a comme incité le trio d’artistes à se lancer dans l’aventure. Meziane Rachid avait rassemblé plusieurs groupes artistiques et chanteurs pour éditer un disque 33 tours devenu une référence en la matière. Lhassan Ziani, poète qui a déjà alimenté la chanteuse Nouara de textes denses, “provoque” la muse et couche noir sur blanc des textes destinés pour le nouveau groupe appelé Ideflawen, dont l’identité musicale se calque sur celle d’Imazighen Imula. Autant dire, un groupe qui s’inscrit dans la lignée de la protest-song. Le nouveau groupe artistique trouve alors à la radio nationale un soutien précieux : Chérif Kheddam et Ben Mohamed. Entre-temps, la victoire de la JSK face au NAHD a amplifié la question identitaire et culturelle kabyle. Mais il a fallu attendre les événements d’avril 1980 pour voir Ideflawen se donner une véritable assise populaire. M. Ziani témoigne : “En 1980, nos camarades se faisaient arrêter par la SM. Mustapha Bacha, Salah Boukrif, entre autres. À la fac centrale, on a improvisé un meeting pour maintenir intacte la mobilisation de la communauté universitaire. Zahir et Ali venaient souvent à la fac par solidarité. C’est là où je leur ai suggéré de chanter sur scène. Ce fut la première apparition publique du groupe Ideflawen. Il y avait un monde fou. Le groupe est vite adopté par le public. La première chanson chantée était Ma tecfam.” La prestation à la fac centrale était une sorte de répétition générale pour Ideflawen qui fera salle comble durant toute l’année 1980, notamment à El-Mouggar et à l’Atlas. Des tournées seront programmées à l’est et dans le sud du pays, sans compter les cités U et les villages où le groupe engagé a beaucoup sévi. Ces sorties publiques ont permis d’asseoir la notoriété du groupe. La fin des années 1980 et le début des années 1990 étaient une période faste pour Ideflawen. C’est durant cette courte période où l’Algérie démocratique a vécu, avant de sombrer dans la décennie noire. C’est à cette époque que le meilleur cru d’Ideflawen a été édité, dont Berrouaghia, un texte phare de Mohya sur les prisonniers politiques. Entre-temps, le parolier du groupe s’exile au Canada. Lhassan Ziani continue d’écrire pour le groupe qui se maintenait, vaille que vaille, dans la difficulté. “En arrivant à Montréal, j’ai essayé de composer, mais ce n’est pas la même inspiration”, reconnaît notre interlocuteur qui dit avoir mis au frigo une douzaine de chansons (textes et musiques) prêtes pour l’édition. Ziani a également publié nombre de recueils et de romans dans les deux langues, français et tamazight.
C’est pour honorer son parcours qui se confond avec celui d’IDEFLAWEN qu’un hommage lui fut rendu, le 27/08/2016 à Montréal, par le CCK. Le musicien Zahir et le vocaliste Ali avaient été au rendez-vous.
Photos: Kamel HARANI (que je remercie courtoisement).
Source : Article de Y.A paru sur le journal "Liberté".
Synthèse et montage : Dahmane At Ali.
Pise, le 30 Aout 2016.

Видео IDEFLAWEN, 40 years of Kabyle Protest-Song Hits, 1977-2017. канала Daniel Mazed
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30 августа 2016 г. 18:44:31
01:15:21
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