COP28 : le décryptage

La 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28) doit se conclure mi-décembre. Leonard vous invite à en tirer les premières conclusions et entendre les observations d'observateurs et acteurs engagés des négociations.

— avec :

Yves-Laurent Sapoval
architecte et urbaniste général de l’État, conseiller à la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

Antoine Sire
directeur de l’Engagement d’entreprise de BNP Paribas

Isabelle Spiegel
directrice de l’environnement de VINCI

Léna Spinazzé
directrice générale adjointe de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri)

L'organisation de la COP cette année par l’un des pays dont l’économie est la plus dépendante de l’exportation de pétrole interpelle de nombreux observateurs. Ces derniers doutent en effet de la volonté des organisateurs de parvenir à un nouvel objectif ambitieux de réduction de l’utilisation, voire de sortie des énergies fossiles, qui contribuent pourtant largement au réchauffement climatique.

Pour d’autres experts, il ne sera au contraire pas possible de réussir la transition sans prendre en considération la réalité des pays, qui comme les Émirats arabes unis, comptent aujourd'hui encore en grande partie sur l’économie pétrolière.

Au-delà de cet enjeu majeur des énergies fossiles, la COP 28 sera l’occasion de rechercher des objectifs communs dans de nombreux domaines : développement des technologies de capture et de stockage des émissions de CO2, indemnisation des conséquences du réchauffement climatique, financement de la transition énergétique, objectif mondial en matière d’adaptation, initiative sectorielle mondiale sur les bâtiments bas carbone et résilients…

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