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Orignal : Femelle non réceptive

Les sons de femelle non réceptive (mais sur le point de l’être) sont à : - 1min02 2min46 3min59 4min17 5min20 6min24 6min29 7min41 8min19 8min59 9min30 10min13 15min37 18min04 18min09 18min21

Le 8 octobre 2013, je me suis rendu dans le parce de la Gaspésie avec mes deux caméras dans l’espoir d’y apercevoir les orignaux. La nature m’a permis de faire la rencontre d’un magnifique femelle et d’un très beau mâle.

Au début vidéo, on entrevoit le mâle et la femelle se déplacer entre les arbres à environ 100 pieds. Pendant ce déplacement, la femelle s’éloigne tranquillement du mâle en émettant de légères vocalises de protestation qu’on entend subtilement en arrière plan. Puis, par la suite, je m’approche par le sentier et je vois la femelle (1min20) gruger les écorces de jeunes érables avec ces incisives à environ 30 pieds de moi. Elle se régale de ces éclisses de bois sans doute sucrés. Les deux bêtes se déplacent à travers les arbres et on entend encore la femelle.

Ensuite, les deux orignaux s’installent dans un éclairci et on les voit très bien brouter paisiblement le fourrage à environ 75 pieds de moi. Que c’est plaisant d’être parmi eux. Cet instant me permet d’oublier que cette journée est pluvieuse, grise et plutôt venteuse. Le mâle renifle la croupe de la femelle (3min43 et 4min30). Par moment, on entend clairement la femelle répéter doucement au mâle de se tenir à une certaine distance. Même qu’elle fait quelques enjambés, quelque peu impatiente, pour s’éloigner du mâle (4min00). Son comportement m’indique qu’elle n’est pas réceptive pour le moment mais qu’elle le sera bientôt. Le mâle, patient, hume l’air (5min54) pour utiliser sa glande de Jacobson, situé dans son palais, afin de déterminer si l’ovulation de la femelle est imminente. Elle lui répète « non » comme quoi ce n’est pas encore le moment.

Par après, le « buck » se remet à manger, pas très loin de sa convive. Il n’insiste pas. Il aurait pu frotter son panache ou émettre des sons doux pour courtiser la femelle et ainsi devancer son ovulation mais non. Il demeurera silencieux et respectueux pendant les 3 heures que la nature m’a accordé pour les filmer.

Par après, le trajet du sentier me permet de m’approcher des deux congénères à quelques pieds (10min35). En fait, le mâle est à environ 15 pieds de moi et de Paul Lajoie, un imminent et sympathique photographe, que j’ai justement eu le privilège de rencontrer pour la première fois à cet instant précis. La scène est à couper le souffle. Le « buck » mange des ramilles, avec son poil tout mouillé, à seulement quelques pieds de nous. Le mâle « s’offre en spectacle », si vous me permettez l’expression, alors qu’on entend les incalculables bruits du déclencheur de la caméra de Monsieur Lajoie qui témoignent des nombreux clichés qu’il prend et de la beauté du moment.

Puis, c’est le temps du repos. La femelle s’étend pour ruminer et le mâle se couche aussi à côté d’elle. Sans hésitation, elle laisse échapper une autre vocalise pour mettre le mâle en garde qu’elle n’apprécie pas sa présence mais la tolère. Peu intimidé, le mâle se couche et se met à ruminer aussi. Pendant environ 1h30, le couple demeure coucher derrière les quelques arbres qui nous séparent. Je profite de l’occasion pour avoir de supers beaux échanges avec Monsieur Lajoie et faire plus amples connaissance. Je découvre un être aussi passionné que moi avec un immense talent de photographe.

Puis, la femelle se lève et s’éloigne. Le mâle ne tarde pas et la suit. Avec ses vocalises, non agressives, la femelle lui rappelle de nouveau de ne pas trop insister. Le roi profite du moment pour humer l’air de nouveau (17min45). Quel moment magique ! Que c’est beau à voir ! Je suis privilégié de pouvoir filmer cette scène, pratiquement sans aucun obstacle dans le champs de ma lentille de caméra.

Par après, tranquillement, le couple s’éloigne du sentier et pénètre de la forêt. C’est la fin du film. Toutefois, je vous raconte la suite. Alors qu’ils sont hors de ma vue, je peux entendre le mâle effectuer son tout premier geste de séduction. J’entends ses sabots gratter, tapper et tambouriner le sol. Il construit une souille. Dans les 2h30 précédentes, il a mangé, s’est couché et a ruminé. Je présume qu’il en profite en ce moment même pour libérer sa vessie en urinant dans sa souille. Il tente de convaincre sa compagne de s’accoupler par ce rituel amoureux. Toutefois, ce ne fût pas une réussite car, j’ai pu entrevoir la femelle qui s’éloignait dans la forêt, ignorant le jeu de séduction initié par ce beau « buck ».

Bref, de par mon expérience, je crois sincèrement que le comportement de cette femelle démontre qu’elle n’était pas prête à l’accouplement mais qu’elle le fût sans doute dans les 24-36 heures suivantes. Souvenirs inoubliables !

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Видео Orignal : Femelle non réceptive канала Chasseur de Nature - Marco Chabot
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11 января 2021 г. 22:25:00
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