Paname, Autour de la place Blanche

Aujourd’hui, Paname s’aventure du côté de Montmartre ! Plutôt que de franchir la butte, Yvan va explorer les environs de la Place Blanche.


Nicole Bertolt, protectrice du patrimoine de Boris Vian, accueille Yvan. Accéder à l’appartement où l’ingénieur-poète vécut ses dernières années est un privilège rare. Vian emménagea ici avec son épouse Ursula en 1953. Vian déploya des trésors d’astuce pour aménager l’espace, se faisant tour à tour plombier, menuisier, agenceur, pensant chaque recoin dans les moindres détails. Dans la chambre, il imagine un double lit superposé permettant à Ursula, danseuse, de se glisser dans le lit du haut, au milieu de la nuit, sans le réveiller.


Le genre de personne qui ne rentre dans aucune case tellement il fait de trucs : ex-publicitaire, créateur, restaurateur, comédien, scénariste, amoureux de la nature, membre de l’association de défense des bistrots de Paris…La Midinette, défilent les habitants du coin. Stéphane présente son invention : les Chapotelets – des pots de fleurs ou des cendriers qui chapeautent les potelets de trottoir. Yvan glisse une tête par la fenêtre de la cuisine où Corinne prépare le repas (chef autodidacte, ex-fleuriste). Yvan sort trouver le street artiste Jo DiBona en train de retoucher sa magnifique fresque murale !


Zoom sur une curiosité méconnue du bas Montmartre : la pittoresque maison Eymonaud.
Une tour carrée, des fenêtres à meneaux garnies de vitraux, des culs-de-lampe, des motifs gothiques autour de la porte… De ce cocktail naît une bâtisse inspirée par un Moyen Âge d’opérette, fortement idéalisé. L’original comte Charles de L’Escalopier fit construire en 1835 sur la parcelle voisine, aujourd’hui rue Joseph-de-Maistre, un castel entouré de serres chauffées à la vapeur, ouvertes au public, dans lesquelles il choyait des variétés exotiques.


Paul Petit est passionné de parfums depuis l’enfance et grand amoureux de Paris. Il a fondé une maison de parfum baptisée Made in Pigalle, son quartier d’origine. Un quartier qui est selon lui la quintessence de Paris : il brasse le beau et le laid, le porte-cigarette et le sans filtre, le chic et la bohême… Après avoir travaillé 15 ans aux States dans de grandes maisons de parfums, il a créé en 2017 sa propre marque, au plus près des Parisiens.


Plus qu’un cabaret, c’est un mythe vivant, il incarne aux yeux de la planète l’un des trois premiers symboles parisiens et l’un des cinq premiers symboles français. Depuis 118 ans, le French Cancan fait vibrer son plancher. En coulisses, cela suppose une organisation rigoureuse, une discipline quasi militaire et l’interaction de dizaines de corps de métier. Au total 320 personnes occupent le terrain, de 6h à 2h du matin.
Il assiste au make-up, à l’échauffement,

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