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Liban : pourquoi le partage religieux du pouvoir pose problème

Au Liban, le président est chrétien, le premier ministre musulman sunnite et le président de la Chambre des députés musulman chiite. Ce n'est pas un hasard. Depuis près d'un siècle, le système politique libanais impose un partage égalitaire des pouvoirs entre les différentes religions présentes dans le pays. A l’origine, ce régime devait répondre à la grande particularité du Liban : sa démographie confessionnelle très fragmentée où se côtoient chrétiens et musulmans (une partie d'entre eux ayant fui Israël). Mais ce système unique au monde, baptisé confessionnalisme, est aujourd'hui remis en question.
En octobre 2019, notamment, un important soulèvement populaire s'est déclenché dans le pays. Si c’est bien l’annonce d’une taxe sur les communications via WhatsApp qui a amorcé le mouvement, cette contestation a des racines plus profondes. Parmi les revendications des manifestants : la fin du confessionnalisme. Pour certains, il serait en partie responsable de l’immobilisme politique du Liban et donc de la crise économique et sociale du pays, amplifiée par l’absence de réformes.

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8 марта 2020 г. 15:00:04
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