Une Fille Hospitalisée Ne Veut Pas Dire Qui Sont Les Coupables, Le Détective Devine Qu'ils Sont En..

Une Fille Hospitalisée Ne Veut Pas Dire Qui Sont Les Coupables, Le Détective Devine Qu'ils Sont En L'observant...

Certaines qualités sont indispensables pour être un bon détective. Il faut être intelligent, perspicace, observateur, patient, imaginatif et avoir une bonne intuition. Les détectives savent aussi interpréter les attitudes et les comportements des autres. C’est loin d’être un métier facile, mais en tout cas c’est un métier gratifiant puisqu’il permet d’aider des gens et de faire triompher la vérité, parfois même en sauvant des vies.

Debbie Richmond n’avait jamais pensé à devenir détective ni même à entrer dans la police. Elle avait toujours été très féminine et elle pensait que ce n’était pas un métier pour elle. Mais le destin en a décidé autrement.
Lorsqu’elle était plus jeune, Debbie a vécu un drame qui a changé sa vie à jamais. Un inconnu qui d’après la police était sous l’emprise de la drogue est entré par effraction chez son père et l’a tué d’un coup de révolver. Debbie ne pouvait pas croire que son père avait été assassiné chez lui, l’endroit où il était censé se sentir le plus en sécurité au monde ! Ce drame l’a profondément affectée et l’a aussi mise très en colère. Le coupable a passé trois mois seulement dans un asile, puis il a été libéré. La jeune fille ne parvenait pas à comprendre comment il avait pu avoir le droit de vivre en liberté alors que son père, lui, ne reviendrait jamais. Après cela, elle ne pouvait plus faire confiance à la justice américaine.

C’est à ce moment-là que Debbie a décidé qu’il fallait qu’elle tente de tirer du bien de cette expérience afin de pouvoir la surmonter. La jeune fille avait toujours été catholique et très croyante. Chaque matin, elle choisissait un paragraphe de la Bible qu’elle recopiait sur un post-it afin d’y penser durant toute la journée. Les lundis, elle méditait sur une phrase qui disait que chaque personne possède une force intérieure et qu’avec cette force, nous sommes tous capables de changer le monde à notre échelle.
En méditant cela et en priant chaque jour pour son père, Debbie s’est rendue compte qu’elle aussi avait une force à l’intérieur d’elle-même qui l’aiderait à s’en sortir. Elle priait pour que le décès de son père lui apporte du positif en fin de compte et grâce à cette prière quotidienne, elle était déterminée à changer les choses à sa manière afin que personne n’ait plus à subir la même injustice dont elle avait été victime.

Ainsi, la jeune fille a postulé à une offre d’emploi dans la police : elle était opératrice téléphonique et redirigeait les appels d’urgence vers les départements concernés. Elle a passé plusieurs années à exercer ce job, puis elle a décidé de passer un test pour entrer à l’académie de police. Au départ, elle n’en a rien dit à ses proches afin qu’ils ne soient pas déçus si elle ne réussissait pas le test. Mais finalement, elle l’a réussi haut la main et elle a été engagée dans le département consacré aux enquêtes criminelles.
Au bout de vingt ans de carrière dans les forces de l’ordre, Debbie a enfin obtenu le poste de ses rêves, celui de détective spécialisée dans les affaires liées aux abus infligés aux femmes et enfants.

Peu après l’obtention du job par Debbie, une jeune fille de dix-neuf ans appelée Elsa a été admise à l’hôpital après une tentative de suicide ratée. Debbie n’avait jamais imaginé que son tout premier cas serait quelque chose d’aussi terrible mais après tout, cela faisait partie du métier et elle a donc accepté de prendre cette affaire en main. Elle devait donc tenter de savoir ce qui n’allait pas chez Esla puisque la jeune fille refusait de le dire.
Lorsque Debbie a pu voir Elsa pour la première fois, elle a été frappée par son état critique. Elle avait dix-neuf ans mais elle en paraissait douze et en plus de cela, elle avait des centaines de cicatrices sur tout le corps, qui se superposaient à certains endroits. Lorsqu’elle a été examinée, on a compté lus de 410 cicatrices ! Et ce n’était pas tout : la jeune fille avait également des dents et des os cassés. Elle ne voulait pas dire pourquoi et comment elle s’était retrouvée dans cet état. Il était évident que quelqu’un l’avait maltraitée car elle n’aurait pas pu s’infliger tout cela à elle-même, mais le personnel de l’hôpital et la police avaient beau lui poser des questions, Elsa ne voulait pas donner de nom.

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