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Ceux du Liban - Saint-Cyr - Chant Militaire - Nos Anciens du Liban

"Ceux du Liban" ou "nos Anciens du Liban". Chant Militaire interprété par la chorale de la promotion Commandant Morin de l'ESM de Saint-Cyr.
Paroles:
Dans la boue, les sillons, sous le ciel gris nous marchons.
Malgré la fatigue et la pluie, malgré la famine et l'ennui.
Nous veillons et nous attendons que pour nous gronde le canon.
Si demain il nous appelait, nous partirions sans un regret.

La France pleure ses enfants, tombés là-bas au Levant
Nous garderons leur souvenir, comme eux nous voulons bien servir.
Nos anciens du Liban, nous précèdent en avant,
Vivant pour la même raison, pour la France nous servirons.

Sous le soleil brûlant, montaient nos rires et nos chants.
Notre sourire était la paix pour tous ces enfants qui souffraient
Sur nous des orages d'acier, sur la Terre se sont déchaînés
Pour que sous un ciel bas et noir, à jamais meurt tout espoir

Les attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983 sont deux attentats-suicides quasi simultanés qui frappent les contingents américain et français de la Force multinationale de sécurité de Beyrouth durant la guerre du Liban. Les deux attentats sont revendiqués par le Mouvement de la révolution islamique libre puis par l'Organisation du Jihad islamique. Le premier attentat tue 241 soldats américains, le second 58 parachutistes français ainsi que la famille libanaise du gardien d'immeuble.

En septembre 1982, dans un Liban déchiré par la guerre civile, l'ONU met en place une force de maintien de la paix dénommée Force multinationale de sécurité à Beyrouth. Celle-ci comprend des unités militaires françaises (2 000 soldats), américaines (1 600 soldats, 2 porte-avions), italiennes (1 400 soldats) et britanniques (100 soldats). Le contingent français, parti le 24 septembre 1982 de Toulouse, compte 1 650 soldats, avant d'être renforcé pour atteindre 2 000 soldats (engagés ou appelés volontaires service long).

La force multinationale de sécurité avait déjà été attaquée à plusieurs reprises avant les deux attentats simultanés du 23 octobre. Ces attaques, individuelles ou concertées, avaient coûté la vie à dix-huit soldats français, huit Marines américains et un soldat italien.

La force française est composée de cadres aguerris et d'appelés volontaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes. Ils ont installé un de leurs cantonnements dans l'immeuble Drakkar de huit étages situé dans le quartier de Ramlet El Baida, qu'ils ont baptisé « poste Drakkar » aux coordonnées géographiques suivantes 33° 52′ 10″ N, 35° 29′ 17″ E (les différents postes français sont appelés Caravelle, Kayak, Sampan, Boutre, Gondole, etc.).

En représailles, le Service Action de la DGSE, dirigé par le colonel Jean-Claude Lorblanchés, organise une opération « homo », dans la nuit du 6 au 7 novembre 1983, à l'aide d'une Jeep bourrée de 100 kg d'explosifs devant exploser devant un centre culturel annexe de l'ambassade d'Iran de Beyrouth. L'opération, au nom de code « Satan », fait « long feu » car un ordre en haut lieu a été donné à un membre du SA de désamorcer la charge pour que cette action soit un message d'avertissement sans faire de victime. La seconde riposte est l'opération Brochet le 17 novembre 1983 : huit Super-Étendard de la Marine nationale décollant du porte-avions Clemenceau effectuent un raid sur la caserne Cheikh Abdallah, une position des Gardiens de la Révolution islamique et du Hezbollah dans la plaine de la Bekaa, mais ils larguent, selon les sources ouvertes, une trentaine de bombes sur une caserne vide qui a été évacuée par ses occupants prévenus du raid par une fuite d'un diplomate français proche du ministre des Affaires étrangères Claude Cheysson, opposé à toute riposte militaire.

Le 8 mars 1985, la CIA organise un attentat à la voiture piégée en représailles à l'attaque contre les troupes américaines. L'attentat devait principalement tuer Mohammad Hussein Fadlallah, un représentant religieux influent auprès de la population chiite libanaise, qui bien que non lié à ces événements et opposé aux attaques suicides était proche du Hezbollah. Celui-ci échappe à l'attentat mais la puissance de l'explosion tue 80 personnes et en blesse plus de 200 autres parmi les habitants du quartier.

Imad Moughniyah, considéré comme le responsable des attaques, fut tué dans un attentat à la bombe le 12 février 200818 même si le lien entre ces événements n'a pas été établi.

Aujourd'hui encore, le souvenir de cet attentat demeure vivace et constitue un traumatisme pour l'armée française : de telles pertes subies lors d'une seule attaque n'ont pas été atteintes depuis et l'attentat du Drakkar sert souvent de référence, comme cela a été le cas avec l'embuscade de Surobi de 2008 où 10 militaires français furent tués ou avec la collision de deux hélicoptères de l'Armée de terre au Mali le 25 novembre 2019 qui tua 13 soldats français.

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6 ноября 2020 г. 21:51:29
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