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GAFAM, merci Covid

Plus puissants que jamais, les géants numériques sont-ils les nouveaux censeurs du web ?
Invité : Alain Damasio, écrivain

Les GAFAM américains, qui forment l'acronyme de Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft, ont encore renforcé leur position dominante en pleine pandémie. L'écrivain Alain Damasio décrit l'emprise aliénante que ces géants technologiques exercent sur nous.

Cela fait déjà des années que les géants numériques sont sur le gril des États pour abus de position dominante. Début janvier, les voilà estampillés "nouveaux censeurs". Twitter, Facebook, Youtube, Snapchat et d’autres, décident de suspendre tous les comptes de Donald Trump pour incitation à la violence, dans la foulée du discours qui a abouti à l’invasion du Capitole. Twitter a confirmé depuis l’exclusion définitive de l’ancien président, désormais privé de son outil de communication favori et de ses 88 millions d’abonnés.

Invité dans l'émission Géopolitis, l'écrivain français Alain Damasio questionne cette toute-puissance des GAFAM: "C'est eux les tuyaux. C'est eux qui intermédient nos rapports avec les présidents comme avec nos proches. À partir du moment où Facebook, Twitter, Instagram, etc. décident de bloquer un compte, tu es comme empêché de t'exprimer".

Les GAFAM totalisent fin 2020 plus de 7500 milliards de dollars de capitalisation boursière, soit à peu près l'addition du PIB du Japon et de la France. Au-delà de la puissance financière, les plateformes numériques disposent d'un pouvoir bien plus puissant que les médias traditionnels selon l'auteur. "Oui, pour moi, ils ont pris le pouvoir et ils ont même un pouvoir plus important que les gouvernements. Nos existences ont beaucoup plus changé par l'influence des GAFAM, que par des votes successifs. (...) L'impression que finalement le pouvoir politique est un peu mis de côté, ou qu'en tout cas, il ne modifie plus réellement la société".

Alain Damasio s'inquiète particulièrement de l'absence de règles éthiques qui présideraient à l'action des plateformes: "Il n'y a pas de déontologie en réalité, ils agissent au coup par coup, selon les impacts médiatiques, selon sur la pression sociale, mais il y a pas du tout de règles. À partir du moment où il n'y a pas de règles éthiques, leur demander d'assurer la censure est un peu criminel."

Depuis le début de la pandémie, et durant la campagne présidentielle américaine, Facebook et Twitter ont engagé une véritable chasse aux fausses nouvelles et aux contenus illégaux. Rien que pour Facebook, ils seraient pas moins de 35'000 à expurger la plateforme tous azimuts. Aux côtés des algorithmes, ces "nettoyeurs du web" traquent les contenus violents, haineux, pornographiques, les arnaques en tous genres. Et désormais en ligne mire: la désinformation autour du Covid-19 et ses vaccins. Trop tard pour certains, censure éhontée pour les autres.

Au sommaire:
- Les réseaux sociaux, entre modération et censure
- Alain Damasio: "Les géants numériques ont plus de pouvoir que les gouvernements"
- Les GAFAM totalisent plus de 7500 milliards de dollars de capitalisation boursière
- Alain Damasio: "Le désir de liberté est aujourd’hui inférieur aux besoins de sécurité"
- Au début du 20e siècle, le démantèlement des gigantesques trusts comme la Standard Oil
Le site de Géopolitis : http://geopolitis.ch
#GAFAM #Covid #Censure

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19 марта 2021 г. 20:05:18
00:25:39
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