ADIEU NAPOLÉON, part 2

"ADIEU NAPOLÉON" (part 2) écrit et réalisé par Julien Ferdinande

Synopsis :
De retour de Port-au-Prince, Haïti, un peintre réintègre son atelier de peinture dans un ancien entrepôt réaménagé en ateliers d'artistes dans le port de Dunkerque. Coupé du monde extérieur et social, il se réfugie dans ses souvenirs d’Haïti, souvenirs empreints d’irréalité et de poésie, tout en essayant de retrouver l’inspiration…

avec Raphaël Caloone, Patricia Prince, David Van Robays, Amandine Blondeel, Alexandre Frère, Scotty Strebelle, Émilie Naels

Narration: Annie Wallois

Percheur: Jérémy

Musique:
"Sera" de Blear Moon
Sketch 15 de Electric-Tric (licensed under an Attribution License)
"Something Wonderful" de Alan Spiljak (licensed under an Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License)

Tous les titres sont issus du site Free Music Archive https://www.freemusicarchive.org/home

Notes de l’auteur :

J’ai rencontré Raphael Caloone lors d’un évènement artistique, le F Tour, à Dunkerque. Raphaël tenait une porte ouverte dans une petite maison abandonnée où il produisait des portraits de passants qui voulaient bien entrer. Quelques jours plus tard, je suis repassé devant la maison, il était là, travaillait. Nous avons sympathisé, ce qui m’a touché tout de suite, ce sont ses souvenirs d’Haïti, et aussi cette cassure existentielle avec le monde occidental.
Auparavant j’avais déjà contacté l’association Fructose ; filmer les artistes dans cet immense entrepôt m’intéressait. Raphaël avait donc son module là et les choses ont commencé à se rassembler dans mon esprit. Je lui ai proposé de faire un film qui serait à la fois réaliste/inspiré de son voyage à Haïti (Port-au-Prince) et imaginaire, poétique. C’était pour moi l’occasion de faire le portrait (très subjectif) d’un artiste. Filmer un artiste dans son environnement. À la base, Raphaël devait lire la narration mais pendant la quarantaine du début de 2020, je me suis dit qu’une voix extérieure (et féminine) pourrait apporter quelque chose d’intéressant au film.
C’est lors d’une sortie « touristique » sur le bateau de la Ville, le Texel, que j’ai d’abord vu l’entrepôt. L’endroit m’a tout de suite fasciné. L’avenir de cette vieille bâtisse portuaire en ces temps est très incertain. C’est donc un honneur pour moi d’avoir pu filmer ce lieu de l’extérieur et de l’intérieur. Je veux remercier toute l’équipe de Fructose qui m’a donc permis de réaliser ce film.
Le travail avec Raphaël a été très riche et a occasionné de longues conversations sur son travail, notre monde actuel, l’importance de l’art et de la création.
Julien Ferdinande

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