Handel - Dixit Dominus, Zadok the Priest Coronation + P° (Century's record. : John Eliott Gardiner)

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Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Sacred Music : Dixit Dominus / Coronation Anthem No.1
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Dixit Dominus (Psalmus 109)
I.Dixit Dominus (00:00)
F. Palmer, J.A. Messana, R. Morton
Chorus
II.Virgam virtutis tuae (06:13)
Aria : C. Brett & violoncelle/
Cello continuo
III.Tecum principium in die virtutis (09:27)
Aria : F. Palmer
IV.Juravit Dominus (12:30)
Chorus
V.Tu es sacerdos in æternum (15:11)
Chorus
VI.Dominus a dextris tuis (16:44)
M. Marshall, F. Palmer, R. Morton A. Thompson, D. Wilson-Johnson,
Chorus
VII.De torrente in via bibet (24:05)
M. Marshall, F. Palmer,
Chorus
VIII.Gloria Patri et Filio (28:18)
Chorus

Coronation Anthem No.1 : Zadok the Priest (34:56)
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Felicity PALMER, Margaret MARSHALL, sopranos/Sopran
Charles BRETT, John Angelo MESSANA, contre-ténors/counter-tenors/Altsänger
Richard MORTON, Alastair THOMPSON, ténors/tenors/Tenor
David WILSON-JOHNSON, basse/Bass
Nicholas KRAEMER, clavecin/harpsichord/Cembalo
Malcolm HICKS, orgue/organ/Orgel
MONTEVERDI CHOIR
MONTEVERDI ORCHESTRA
Direction / Conductor / Dirigent : John Eliot GARDINER
Recorded in 1976, at London
Find CMRR's recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

This is the recording that introduced Sir John Eliot Gardner to the world. This interpretation is as refreshing as spring. The commitment of the conductor, orchestra, choir and soloists is absolute. The fervour of the chorus singing in unison grips us from the moment "they take the stage". Discover the music that inspired the music of the Football Champions League : Handel - Zadok the Priest :The Coronation Anthemn at 34:56

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
"II est arrivé ici à Rome un Allemand, excellent claveciniste et compositeur. Aujourd'hui il a démontré ses talents en jouant de l'orgue dans l'église de Saint-Jean-de-Latran, et provoquant une admiration universelle." Telles sont les notes qu'un observateur romain porta sur son journal à la date du 14 janvier 1707. Le musicien allemand, ce fut certainement Haendel, âgé alors de 22 ans et attiré par l'Italie, en quête d'une musique moderne et d'une liberté dans la création dont il était privé dans l'atmosphère quelque peu étouffante de l'Allemagne du Nord. Ces trois ans et demi passés en Italie devaient se révéler comme ayant une influence décisive sur sa vie, comme ce fut le cas pour tant de ses compatriotes du nord — on pense à un autre compositeur, Heinrich Schütz, au peintre Albrecht Dürer, ou au poète Goethe. Chacun a réagi différemment à l'expérience d'un séjour en Italie, mais à chaque fois ce furent la vitalité et la couleur éclatante du pays, de son art, de sa musique et de son architecture qui ont laissé leur trace sur ces artistes venus du nord.

C'est justement la couleur qui frappe dans cette mise en musique d'un psaume latin terminée par Haendel à Rome en avril 1707. La partition est disposée pour cinq voix soli, chœur à cinq voix et orchestre (à cordes, probablement) également à cinq voix. Il s'agit, en fait, d'un grand concerto pour tous ces éléments vocaux et instrumentaux, et Haendel fait preuve d'une exigence sans pitié envers les musiciens tout au long des huit mouvements. Il leur demande énergie et ampleur, une agilité et une précision phénoménales, de la vigueur dans la déclamation et de l'expression dans les passages lyriques. C'est en raison de tout ceci que le psaume dégage une verve et une exubérance haletantes, presque comme si le jeune compositeur, fraîchement arrivé dans ce pays de chanteurs et instrumentistes virtuoses, lançait à ses hôtes un défi pour les amener à des sommets techniques de plus en plus élevés. Malgré la supposition naïve contenue dans l'œuvre que les voix fonctionnent comme des violons et les violons comme les jeux d'un orgue, cette composition a dû contribuer au succès étonnant obtenu par Haendel en Italie.

En février 1727, vingt ans exactement après son séjour à Rome, Haendel a pris la nationalité britannique. Il fut tout de suite nommé au poste honorifique de compositeur près la Chapelle Royale et on lui commanda quatre antiennes pour le couronnement du roi George II qui devait avoir lieu au cours de la même année dans l'Abbaye de Westminster. "Zadok the Priest", le plus court et le plus éblouissant de ces chefs-d'œuvre chorals en miniature, a figuré dans toutes les cérémonies de couronnement qui ont eu lieu depuis.

Georg Friedrich Haendel PLAYLIST (reference recordings) : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxMj1UpsqX_ALRZ9ydo6UjNd

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