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Emmanuel Maurel : "Il n'y a pas de contradiction entre fédérer le peuple et rassembler la gauche."

Il vient de créer un nouveau mouvement, la Gauche Républicaine et Socialiste avec le MRC et quelques autres. L’ex socialiste, député européen, Emmanuel Maurel, est l’invité de #LaMidinale.

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VERBATIM

Sur le Parti socialiste
« Je n’ai aucun regret d’avoir mené le combat au sein du Parti socialiste. J’ai échoué et j’en ai tiré les conséquences. On ne pouvait pas transformer ce parti en profondeur et c’est ce à quoi j’aspirais. »
« Le bilan critique du PS arrive bien trop tard. En réalité, on aurait dû le faire dès la fin du quinquennat. »
« Il y a chez Olivier Faure, pour qui j’ai du respect, ce souci de l’équilibre. IL faut donner raison aux frondeurs (…) mais en même temps il faut essayer de sauver une partie de ce quinquennat - qui était un quinquennat désastreux, calamiteux. »

« Il y a un impensé dans le discours d’Olivier Faure, c’est la question européenne : François Hollande n’a en rien contribué à réorienter la construction européenne. »

« Pour rassembler, il faut clarifier. Et pour clarifier il faut être capable d’opérer un certain nombre de ruptures. Or le PS ne veut pas faire ces ruptures. »

« J’invite tous les socialistes un peu déboussolés et qui n’ont pas perdu espoir à nous rejoindre. Et pas seulement les socialistes d’ailleurs. »

« Ce qu’on essaye de faire, c’est de rallumer la flamme. C’est de ramasser le drapeau du socialisme qui est à terre et qui a été abimé par le quinquennat de François Hollande. »
Sur le nouveau mouvement d’Emmanuel Maurel

« J’ai cru pendant longtemps que face au capitalisme, on était en capacité de créer un rapport de force et d’imposer un compromis. »

« Le constat c’est que la violence du système et le caractère absurde du système économique et social dans lequel on vit - qui menace les êtres humains et l’écosystème - ne permet plus à cet espèce de réformisme à la papa qu’a été longtemps la marque de fabrique des sociaux-démocrates, d’exister. »

« On est obligé de passer par des ruptures radicales. »

« Je n’avais pas d’avis tranché sur le nucléaire mais après moult réflexions je pense que la sortie doit se faire vite. »

« La République, c’est l’autre mot de la souveraineté. Il faut reprendre le contrôle : il faut choisir et pas subir en privilégiant l’intérêt général. »
Sur les violences contre les gilets jaunes

« Il y a une dérive préoccupante de la part des macronistes qui essaient d’incarner le parti de l’ordre, mais qui cautionnent des actions qui sont insupportables. »

« Je me réjouis de voir que les défenseurs des libertés fondamentales, qui étaient un peu timides ces derniers temps, commencent à se réveiller. Et c’est tant mieux. »
Sur les européennes

« Je ne suis pas une espèce d’idéologue de la compétition à tout crin. »

« Je ne veux pas être un prêcheur du rassemblement, je veux être un acteur du rassemblement. Et c’est ce que nous faisons avec la liste FI menée par Manon Aubry. »

« La liste FI est une liste qui rassemble des personnalités très diverses : à la fois sociologiquement et professionnellement, et des gens qui viennent d’horizons politiques différents. »

« La liste FI est déjà une liste de rassemblement. »
Sur les gilets jaunes

« Je continue à croire que la logique de classe existe et le mépris de classe continue à exister aussi. »

« Quand on regarde les années qui viennent de s’écouler avec un Jouyet qui parle des canards boiteux, Hollande qui parle des sans-dents, et Macron qui parle des affreux Jojo, il faut une gauche qui se réconcilie avec le peuple. »

« Je suis pour qu’on rassemble les affreux Jojo. »

« Ce mouvement s’inscrit dans une tradition nationale, celle de l’insurrection citoyenne. »

« L’histoire de France n’est jamais aussi grande que quand les masses se mettent en mouvement et elles se mettent en mouvement sur des revendications qui nous concernent. »

« Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les gilets jaunes font de la gauche sans le savoir. »
Sur la stratégie populiste

« Il n’y a pas de contradiction entre le fait de vouloir fédérer le peuple, comme Jean-Luc Mélenchon le dit, et rassembler la gauche. »

« Il faut que la gauche se rapproche du peuple parce qu’elle s’en est largement éloignée. »

« Il y a une partie de la bourgeoisie intellectuelle de gauche qu’on connait bien, qui a une forme de circonspection par rapport aux gilets jaunes. Je crois au contraire qu’il faut épouser cette cause. »
Sur la grève générale du 5 février

« Il y a la possibilité d’une convergence avec les forces syndicales, une coagulation. »

« Notre rôle c’est d’être dans la rue et d’aider à ce que ce mouvement se renforce. »

« Ce qu’il faut, c’est la convergence des luttes et c’est possible puisqu’en réalité les mots d’ordre principaux des gilets jaunes rencontrent les mots d’ordre des syndicats. C’est cette coagulation-là qui est importante à mettre en oeuvre. »

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4 февраля 2019 г. 16:49:20
00:14:48
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